Avez-vous jamais entendu parler de ‘’Endeavor’’, un organisme
américain dont le rôle consiste à mettre en relation des hommes d’affaires
prometteurs avec les chefs de file de leur communauté ?
Un Brésilien qui a créé une usine de fabrication d’éoliennes avec l’aide d’Endeavor
et qui a récemment passé un contrat d’un milliard de dollars avec General
Electric. Un Sud-africain qui a créé sa société de développement de sites Web et
qui voit très grand. Des Américains, des Argentins, des Chiliens, des Turcs, des
Égyptiens, des Jordaniens, des entrepreneurs d’Amérique Latine, des Africains…
Depuis sa création, Endeavor a sélectionné 330 chefs d’entreprise dignes
d’intérêt. Ils ont collectivement créé 90.000 emplois et, en 2007, enregistré
2,5 milliards de dollars de revenus.
L’idée fondatrice d’Endeavor est d’utiliser le mentorat pour aider des chefs
d’entreprise des pays émergents à étendre leurs activités, voire à reproduire le
succès de la Silicon Valley.
Alors, la prochaine Silicon Valley émergera-t-elle en Tunisie grâce à
Endeavor ? Peut-être ! Car la règle est toujours incontournable, qu’il s’agisse
de nos institutions ou d’autres, même si une stature internationale confère
beaucoup de prestige, de connexions dans les milieux qui comptent et
d’expérience avec les standards mondiaux. Cette règle, c’est que de telles
opportunités ne peuvent être exploitées que par les jeunes loups qui ont des
idées novatrices susceptibles de créer de vraies voies dans le marché. Ce n’est
que de cette manière qu’ils pourraient facilement trouver des modèles à suivre
et des fonds de démarrage.