EPR à Penly : “compensation” à la crise de l’automobile, selon le maire de Dieppe

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ébastien Jumel, le 8 février 2008 à Dieppe dont il est maire (Photo : Robert Francois)

[30/01/2009 08:49:46] LE HAVRE (AFP) Le maire PCF de Dieppe (Seine-Maritime) Sébastien Jumel a estimé vendredi que la décision de construire un deuxième EPR, à la centrale nucléaire de Penly voisine, constituait “une compensation extraordinaire” pour une région “qui souffre de la crise de l’automobile”.

“Cela représente 2.000 emplois pendant les cinq ans du chantier et 300 emplois pérennes après, et c’est une compensation extraordinaire d’aménagement du territoire pour notre région qui souffre de la crise de l’automobile”, a déclaré à l’AFP Sébastien Jumel.

Cet élu avait participé le 2 décembre à une délégation conduite par le maire UMP du Havre Antoine Rufenacht et composée d’élus de droite et de gauche partie plaider en faveur du projet auprès du ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo. “Je me félicite qu’Antoine Rufenacht ait joué le rôle de poisson-pilote de +l’union sacrée+ dans ce dossier”, a indiqué Sébastien Jumel.

Toute la classe politique locale s’était prononcée en faveur de l’implantation de ce réacteur à Penly, à l’exception des écologistes. “Face à l’argument de l’emploi, en pleine crise, on ne peut pas faire grand chose”, a déclaré Alain Corréa, animateur local du réseau Sortir du nucléaire.

Annoncée dans la nuit de jeudi à vendredi par le président Nicolas Sarkozy, la construction de ce réacteur devrait commencer en 2012 pour un couplage au réseau en 2017. Le premier EPR français est actuellement en construction, également en Normandie, à Flamanville (Manche).