Impossible de préparer un bon business plan (qui s’appuie sur
les données du marché) sans statistiques dignes de ce nom; impossible de
connaître l’évolution d’un produit; impossible de connaître les grandes
tendances; impossible de savoir si les consommateurs sont satisfaits ou non;
impossible de prendre de bonnes décisions…
La liste est quasiment infinie quand nous voulons déterminer les domaines où
l’outil statistique est le départ de toute analyse. Et pas seulement dans le
domaine économique, car le social, le politique, le culturel… sont également
incapables de travailler dans des conditions normales sans ces précieuses
données qui doivent être les plus actuelles possible, les plus fréquentes, les
plus larges.
Nous n’allons pas jeter de l’huile sur le feu puisque tout le monde sait que
si notre système de statistiques fait tout ce qu’il peut, il n’a ni les moyens
ni le souffle qui pourraient l’imposer comme incontournable auprès de tous !
Mais soyons positifs. Car le chef de l’Etat vient de réaffirmer sa conviction
qu’il est capital pour notre pays de dynamiser de manière radicale son système
de statistiques. Il sait pertinemment qu’il est incontournable que ce système
devienne vraiment efficace, s’adapte aux mutations économiques et sociales,
produise et diffuse ses données statistiques aux normes modernes et avec
célérité.
Un grand espoir se lève : Allons-nous vraiment passer aux choses sérieuses
dans le domaine statistique en Tunisie ? Car, ne l’oublions surtout pas, un
homme informé en vaut au moins dix par les temps qui courent. De précieux points
de compétitivité sont à la clef.