Logo du groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (Photo : Glaxosmithkline) |
[05/02/2009 13:11:19] LONDRES (AFP) Le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) a confirmé jeudi qu’il allait intensifier sa restructuration, sans toutefois chiffrer le nombre d’emplois menacés, sur fond de recul de ses bénéfices en 2008.
Alors que la presse britannique a évoqué 6.000 à 10.000 suppressions à l’échelle mondiale sur 100.000 actuellement, GSK s’est contenté d’indiquer qu’il visait désormais 1,7 milliard de livres d’économies par an à compter de 2011, au lieu de 700 millions jusqu’ici. Le détail des suppressions de postes sera annoncée ultérieurement, a indiqué le groupe dans un communiqué.
Mercredi, la filiale française du groupe avait annoncé que GSK comptait supprimer environ 850 postes en France, comme l’avaient rapporté le même jour des représentants syndicaux.
Dans son communiqué, GSK a annoncé une baisse de 7,1% du bénéfice net part du groupe au quatrième trimestre 2008, à 982 millions de livres (1,1 milliard d’euros) et de 11,7% sur l’ensemble de l’année, à 4,602 milliards de livres.
Le chiffre d’affaires s’est accru de 7% en 2008 à 24,352 milliards de livres mais a baissé de 3% à taux de change constant, en raison du net affaiblissement de la livre en fin d’année. Les ventes ont augmenté de 16% au dernier trimestre à 6,910 milliards de livres mais reculé de 3% à change constant.
Le groupe a expliqué que ses performances avaient été affectées par la concurrence grandissante des médicaments génériques, en particulier sur le marché américain où plusieurs de ses brevets ont expiré, et de l’effondrement des ventes de son anti-diabétique vedette Avandia, dont les consommateurs se sont détournés à la suite d’études défavorables.