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| âtiment historique de la Bourse de Paris (Photo : Stéphane de Sakutin) |
[05/02/2009 15:15:16] PARIS (AFP) La Bourse de Paris creusait ses pertes jeudi après-midi, le CAC 40 cédant 2,02%, dans un marché plombé par les chiffres hebdomadaires de nouveaux chômeurs américains.
A 15H50 (14H50 GMT), l’indice vedette lâchait 62,00 points à 3.006,99 points, dans un volume d’échanges de 1,314 milliard d’euros. Mercredi, l’indice vedette avait pris 2,90% après un gain de 1,79% mardi.
Londres perdait 1,57%%, Francfort 1,61% et l’Eurostoxx 2,19%.
Le marché parisien qui avait réduit ses pertes à la mi-journée, a replongé après la publication du nombre hebdomadaire de nouveaux chômeurs inscrits aux Etats-Unis alors que Wall Street a ouvert en baisse.
Ce nombre a atteint son plus haut niveau depuis octobre 1982 lors de la semaine close le 31 janvier, avec 626.000 dossiers déposés, soit bien plus que ne le prévoyaient les analystes.
Autre mauvaise nouvelle, les entrées de commandes industrielles en Allemagne ont baissé de 25,1% sur l’ensemble de 2008 et ont reculé deux fois plus que prévu au mois de décembre.
Par ailleurs, la productivité dans le secteur non-agricole aux Etats-Unis a progressé de 3,2% en rythme annuel au quatrième, ce qui porte à 2,8% sa hausse pour 2008.
Cela “indique que les entreprises essaient de maintenir leurs gains de productivité en coupant dans leurs effectifs”, selon Elsa Dargent, économiste chez Natixis.
Dans ce contexte, le marché a ignoré la décision sans surprise de la Banque centrale européenne (BCE) de laisser son taux directeur inchangé à 2,00% après quatre réductions consécutives.
Toutefois, la BCE n’exclut pas une baisse lors de sa prochaine réunion en mars, a déclaré son président Jean-Claude Trichet au cours d’une conférence de presse.
M. Trichet a redit que le niveau de 2% n’était pas le niveau le plus bas imaginable pour le principal taux directeur. Mais un taux zéro, à l’image de ce qu’ont choisi les Etats-Unis et le Japon, “n’est pas quelque chose que nous considérerions comme approprié pour le moment”, a-t-il dit.
Les valeurs bancaires augmentent leurs pertes. BNP Paribas perd 1,37% à 27,31 euros, Crédit Agricole 4,19% à 9,13 euros, Dexia 1,40% à 2,25 euros et Société Générale 5,79% à 30,33 euros.
De leur côté, les valeurs automobiles reculent à l’image de Peugeot (-4,02% à 13,38 euros) et Renault (-3,38% à 15,15 euros).
Parmi les hausse, Alten (+4,75% à 13,45 euros) bénéficie de la croissance à deux chiffres de ses ventes en 2008, en ligne avec ses objectifs, malgré un ralentissement depuis novembre.
Atos Origin (+4,08% à 20,14 euros) a annoncé jeudi un chiffre d’affaires 2008 en baisse de 4%, mais en hausse de 5,5% à périmètre et taux de change constants, en ligne avec ses objectifs.
