à Lyon (Photo : Jean-Philippe Ksiazek) |
[05/02/2009 20:50:24] PARIS (AFP) Nicolas Sarkozy a souhaité jeudi “qu’on arrête les délocalisations et que si possible on relocalise” dans l’industrie automobile, et réaffirmé qu’il demanderait “un engagement” sur “des contreparties” en échange du soutien public.
“Je veux qu’on arrête les délocalisations et que si possible on relocalise”, a-t-il déclaré lors de son intervention radio-télévisée.
“Si on donne de l’argent aux industries automobiles pour se restructurer, ce n’est pas pour apprendre qu’une usine va partir en Tchéquie ou ailleurs”, a-t-il dit.
“Je souhaite, parce que c’est bien normal si on donne de l’argent public, qu’on ait des contreparties”, a dit M. Sarkozy qui “souhaite en discuter avec les partenaires sociaux”.
Il a défendu le principe d’un “engagement”. “Vous avez besoin d’argent public, l’Etat vous demande en contrepartie de l’argent public un certain nombre d’obligations”, a-t-il expliqué.
“Qu’on crée une usine Renault en Inde pour vendre des Renault aux Indiens est justifié, mais qu’on crée une usine en Tchéquie pour vendre des voitures en France, ce n’est pas justifié”, a-t-il affirmé.
M. Sarkozy a souligné que l’industrie automobile est “face à une crise d’une ampleur considérable, qui n’est pas simplement due à ce que nous connaissons aujourd’hui, mais à une mauvaise gestion avant”.
Le chef de l’Etat avait indiqué le 27 janvier que le gouvernement dévoilerait son plan de soutien à l’automobile dans “la première quinzaine de février”.