Monaco le 18 octobre 2008 (Photo : Valery Hache) |
[05/02/2009 21:05:04] PARIS (AFP) Le chef de l’Etat Nicolas Sarkozy a souhaité jeudi de revoir les relations de la France avec Andorre et Monaco et de poser des questions au Luxembourg en évoquant la question des paradis fiscaux lors de son intervention télévisée sur la crise.
“Cela m’amènera à revoir nos relations avec Andorre, à poser la question de nos relations avec Monaco, qui par ailleurs n’est pas un paradis fiscal, mais enfin il y a des choses que nous devons préciser”, a déclaré Nicolas Sarkozy.
“Egalement cela nous amènera à poser un certain nombre de questions à nos voisins luxembourgeois”, a ajouté le président français.
“Nous irons avec Mme Merkel (la chancelière allemande) au sommet de Londres le 2 avril pour obtenir des décisions structurelles. Si on ne prend pas des décisions structurelles de cette nature, avec la gravité de la crise qui se trouve devant nous, les gens se révolteront et ils auront raison”, a-t-il déclaré.
“Nous voulons des résultats”, a insisté le président de la République, précisant que sa “marge de négociation est nulle” “sur les hedge funds (fonds spéculatifs), sur la régulation, sur la rémunération dans les institutions financières, sur les paradis fiscaux”.
Le président de la République française est co-prince de la principauté d’Andorre avec l’évêque d’Urgell.
Monaco est une principauté indépendante enclavée en territoire français. Le Luxembourg est un Etat-membre fondateur de l’Union européenne, comme la France.