 |
| ën à Montbéliard le 10 décembre 2008 (Photo : Sebastien Bozon) |
[14/02/2009 13:04:43] ROME (AFP) La ministre française de l’Economie Christine Lagarde, a assuré samedi que le plan automobile français n’était “pas protectionniste”, estimant que la France ne se sentait “pas particulièrement visée” par les critiques de plusieurs de ses partenaires européens.
“La France, franchement, ne se sent pas spécialement visée (…) parce que le plan que nous avons mis en place dans le secteur automobile n’est pas un plan protectionniste”, a dit la ministre dans une interview à TF1, en direct de Rome, où se retrouvaient les grands argentiers du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie, Canada).
“C’est un plan destiné à soutenir une industrie, qui est ouvert à tous les joueurs qui ont besoin de ce type de financement et qui n’est pas assorti de conditions de nature à entraîner un protectionnisme”, a-t-elle argumenté.
Mme Lagarde a indiqué que dans leur communiqué final, qui doit être publié vers 13H30 GMT, les Etats membres du G7 devraient s’engager à ne pas “laisser le protectionnisme s’installer comme un instrument de politique classique dans le domaine bancaire, financier ou économique”.
Le patron du premier groupe automobile européen Volkswagen, Martin Winterkorn, s’est inquiété, dans une interview à paraître lundi, du caractère “protectionniste” du plan d’aide aux constructeurs français présenté par le gouvernement du président Nicolas Sarkozy.
Paris avait suscité l’irritation de la Commission et de certains de ses partenaires européens en annonçant des prêts de six milliards d’euros à taux préférentiels pour ses deux constructeurs nationaux, Renault et PSA Peugeot Citroën, en contrepartie d’engagements sur le maintien de la production en France.
