Trichet n’exclut pas des actions “non traditionnelles” de la BCE

photo_1234625503553-1-1.jpg
ésident de la BCE, Jean-Claude Trichet, le 29 janvier 2009 à Davos (Photo : Pierre Verdy)

[14/02/2009 15:32:25] ROME (AFP) Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a répété samedi qu’il n’excluait pas face à la crise des actions “non traditionnelles” de la BCE en matière de politique monétaire.

“Je n’exclus pas des actions non traditionnelles additionnelles” de la BCE an matière de politique monétaire, a déclaré M. Trichet au cours d’une conférence de presse, après la réunion des grands argentiers du G7.

M. Trichet avait déjà indiqué fin janvier qu’il n’excluait pas de telles mesures, alors qu’il avait été interrogé sur un recours éventuel en zone euro à une augmentation forcée de la masse monétaire (quantitative easing).

Les banques centrales achètent alors des bons du Trésor ou des actifs de banques commerciales, et injectent en échange massivement des liquidités pour tenter de détendre le marché monétaire. En clair, elles font “marcher la planche à billets.”

Ce type de politique “non conventionnelle”, par rapport aux outils classiques que sont les baisses de taux ou les opération de prêts aux banques commerciales, a été expérimenté au Japon au début des années 2000 puis mis en oeuvre plus récemment par la Réserve fédérale américaine.