Les ports tunisiens, qui assurent plus de 80% des échanges
extérieurs du pays, sont appelés à se conformer aux règles de la «Communication
Anticipée», un ensemble de dispositions européennes en matière de sécurité,
applicables à partir de juillet 2009.
Ce nouveau dispositif soumet les opérateurs à certaines obligations dont la
«communication anticipée» de l’ensemble des données sur les marchandises
utilisées. En plus clair encore, il s’agit d’entamer la gestion physique
administrative et douanière de la marchandise avant même son embarquement.
Pour bénéficier de ce dispositif, les ports tunisiens, traditionnels
interfaces des ports de la rive nord de la Méditerranée, devront accéder au
statut «d’Opérateurs Economiques Agréés».
Selon nos informations, la Société française MGI (Marseille – Gyptis –
International), spécialisée dans la logistique portuaire, proposerait à
l’interface portuaire du Maghreb et du Proche-Orient un système similaire
baptisé «Mare Nostrum».
La Tunisie, forte de sa liasse unique (dispositif de facilitation et de
dématérialisation des documents), est en mesure de s’adapter dans de bonnes
conditions au nouveau système.