[17/02/2009 23:17:40] NEW YORK (AFP)
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| écembre 2008 à Warren aux Etats-Unis (Photo : Spencer Platt) |
Le constructeur automobile américain Chrysler a dit avoir besoin de 5 milliards de dollars supplémentaires de fonds publics et assuré pouvoir se redresser sans passer par le régime des faillites, selon les grandes lignes de son plan de restructuration présenté au Trésor mardi.
Chrysler a indiqué avoir accru de 2 milliards de dollars supplémentaires sa demande initiale de financements, “en raison d’un effondrement de l’économie sans précédent, et de prévisions de chute des ventes automobiles aux Etats-Unis”.
Ces 2 milliards viennent s’ajouter au solde de 3 milliards de dollars de l’enveloppe de 7 milliards de dollars initialement demandée par Chrysler fin 2008. Washington n’a accordé que 4 milliards de dollars au constructeur jusqu’à présent.
“Chrysler souhaite désormais 2 milliards de dollars en plus des 3 milliards restants que nous cherchions à obtenir lors de notre demande” en décembre, a indiqué le groupe dans une présentation allégée de son plan, publiée sur son site internet.
Assurant être dans les temps pour finaliser son plan de restructuration d’ici au 31 mars, selon le délai fixé par Washington en décembre, Chrysler “pense que le groupe sera viable selon les termes présentés dans ce plan”.
“Une restructuration hors du régime des faillites, ainsi que l’exécution de notre plan (…), renforcé par l’alliance stratégique avec Fiat, sont la meilleure option pour nos employés, nos syndicats, nos concessionnaires, nos fournisseurs et nos clients”, a ajouté Chrysler.
Le groupe a aussi affirmé que “les concessions avec le syndicat automobile UAW, avec les fournisseurs et les créanciers secondaires ont été mises en oeuvre ou ont obtenu un feu vert indispensable”.
Chrysler prévoit cette année de réduire ses coûts fixes de 700 millions de dollars, de supprimer 3.000 postes, d’arrêter la production de trois modèles, de réduire ses capacités de production de l’ordre de 100.000 véhicules, et de vendre pour 300 millions de dollars d’actifs.
Côté financier, le constructeur s’engage à rembourser les sommes avancées par l’Etat en 2012.
Côté produits, le groupe a assuré être en mesure de lancer 24 nouveaux produits en 48 mois et introduire des modèles tout électriques sur le marché.
