[18/02/2009 21:23:34] NEW YORK (AFP)
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| érence de presse de Barack Obama sur le plan de relance, à Wall Street le 17 février 2009 (Photo : Mario Tama) |
La Bourse de New York évoluait en hausse mercredi à la mi-journée, dans un marché indécis dans l’attente de précisions sur le nouveau plan pour l’immobilier: le Dow Jones gagnait 0,72% et le Nasdaq 1,07%.
Vers 17H15 GMT, le Dow Jones Industrial Average prenait 54,17 points, à 7.606,77 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 15,75 points, à 1.486,41 points.
L’indice élargi Standard & Poor’s 500 avançait quant à lui de 0,75% (5,88 points), à 795,05 points.
Mardi, Wall Street avait chuté dans un marché miné tout au long de la séance par l’ampleur de la crise économique et financière. Le Dow Jones avait cédé 3,79% et le Nasdaq 4,15%.
Les indices, en hausse hésitante à l’ouverture mercredi, sont rapidement passés dans le rouge, amenant le Dow Jones à évoluer sous son plancher de clôture du 20 novembre dernier, avant de se reprendre.
“Le marché reste mécontent au regard de ce que le gouvernement a mis sur papier”, a indiqué Lindsay Piegza, de FTN Financial.
“Les développements politiques sur les perspectives à court terme vont encore influencer les échanges”, a souligné de son côté Michael Bratus, du site d’analyse Economy.com.
Après le plan de stabilisation financière et le plan de relance économique, les investisseurs digéraient le nouveau plan du Trésor américain, qui va engager, avec les organismes de financement hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac, 75 milliards de dollars pour aider les propriétaires immobiliers en difficulté pour rembourser leur emprunt.
L’annonce avait dans un premier temps été accueillie avec une certaine froideur, mais les indices repartaient dans le vert juste avant l’intervention du président Barack Obama, qui doit présenter le nouveau plan depuis Phoenix, en Arizona (sud-ouest).
“Le marché est très incertain sur ce que la nouvelle administration peut faire de mieux que l’ancienne”, a souligné Lindsay Piegza.
Mercredi, les chiffres de janvier ont montré que le nombre des mises en chantier de logements et de permis de construire délivrés aux Etats-Unis a continué de chuter, atteignant de nouveaux plus bas en un demi-siècle de publication de ces deux indicateurs.
Les constructeurs automobiles General Motors et Chrysler, dont le sort à court terme avait contribué à exacerber l’inquiétude des investisseurs la veille, ont réclamé plusieurs milliards de dollars supplémentaires au Trésor, tandis que l’administration réservait sa réponse. Le titre GM, en hausse à l’ouverture, baissait de 3,21% à 2,11 dollars.
De son côté le producteur de pneumatiques Goodyear (+4,07% à 6,27 dollars) prévoit 5.000 réductions d’effectifs supplémentaires et un gel des salaires en 2009, après avoir dévoilé une perte nette de 330 millions de dollars au quatrième trimestre.
Les valeurs bancaires restaient mitigées. Bank of America reculait de 1,43% à 4,83 dollars, Citigroup de 1,96% à 3,00 dollars, mais JPMorgan Chase se hissait de 1,06% à 21,88 dollars.
Plus de deux tiers des valeurs vedettes étaient désormais en hausse. Les investisseurs pariaient notamment sur le distributeur Wal-Mart (+2,65% à 49,52 dollars) et le fabricant de microprocesseurs Intel (+3,48% à 13,67 dollars).
Le marché obligataire était en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans remontait à 2,746% contre 2,662% mardi soir, et celui à 30 ans à 3,506% contre 3,486% la veille.
