Facebook fait machine arrière sur ses nouvelles conditions d’utilisation

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Le logo de Facebook (Photo : Leon Neal)

[18/02/2009 20:27:37] WASHINGTON (AFP) Facebook a annoncé mercredi qu’il abandonnait les modifications des conditions d’utilisation qui avaient déclenché les foudres de ses utilisateurs, à qui le site américain de socialisation a présenté ses “excuses”.

L’annonce a été faite par le cofondateur du site Mark Zuckerberg dans un message diffusé sur le blog de Facebook.

La modification, qui avait été mise en place le 4 février, donnait à Facebook une “licence perpétuelle et mondiale” sur tous les contenus publiés. Elle avait entraîné l’ire de nombreux utilisateurs et même la création sur le site d’un groupe baptisé “Ceux qui sont contre les nouvelles conditions d’utilisation”, fort de 85.000 membres.

M. Zuckerberg a expliqué que Facebook “avait reçu de nombreuses questions et commentaires sur les changements et ce qu’ils impliquaient”.

“Sur la base des échos que nous avons eus, a-t-il poursuivi, nous avons décidé de revenir à nos anciennes conditions d’utilisation, le temps de trouver des réponses aux questions soulevées” par les utilisateurs.

Il a ajouté que les conditions d’utilisation seraient quand même modifiées à l’avenir, mais en tenant compte des contributions des membres de Facebook.

Un nouveau groupe a été créé à cet effet, a indiqué le jeune patron (24 ans) du site de socialisation. Appelé “Déclaration des droits et des devoirs de Facebook”, il doit accueillir les propositions et remarques des utilisateurs et comptait plus de 40.000 membres quelques heures après son ouverture.

“Plus de 175 millions de personnes utilisent Facebook. Si c’était un pays, ce serait le sixième le plus peuplé au monde”, a remarqué Zuckerberg, semblant suggérer que le site pouvait fonctionner un peu à l’image d’une démocratie.

Facebook a également publié un message priant les utilisateurs de l’excuser. “Nous n’avons jamais eu l’intention de revendiquer la propriété de contenu des utilisateurs, a assuré l’entreprise. C’était une erreur et nous présentons nos excuses”.