Comme toutes les stars, Dubaï à droit a son lot de «tanbir». Loin des
discussions de café et des discours enflammés, pour ou contre Dubaï, certaines
réalités doivent être regardées en face : Dubaï est bien en crise et les
quelques indicateurs qui suivent le prouvent :
– Le coût d’assurance de la dette souveraine et quasi-souveraine de Dubaï (CDS)
sur les marchés internationaux est supérieur à celui de l’Islande, pays
actuellement en cessation de paiement). Cela revient à dire qu’il est plus
difficile pour le gouvernement, les banques et les entreprises de Dubaï de lever
des fonds et de refinancer leur dette. Pour une économie qui a autant de dettes
à refinancer, c’est un problème !
– La taille des projets suspendus ou annulés aux Emirats : selon une étude
réalisée par la banque HSBC, la valeur de ces projets est autour de 75 milliards
de dollars US (plus de 2,5 fois le PIB de la Tunisie).
– La chute des prix de l’immobilier située entre 20% et 45% sur les 6 derniers
mois.
Pour notre pays, partenaire de Dubaï dans des mégaprojets, il est important de
ne pas se laisser bercer par les déclarations seules ; il faudra rester vigilant
et guetter les moindres signes de faiblesse …
Merci, Zied J.
Réaction à l’article :Investissement
: Arrêtons de faire courir des bruits sur Dubaï !
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