Etats-Unis : les émissions de CO2 cartographiées avec Google Earth

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émissions de CO2, provenant de la combustion d’hydrocarbures aux Etats-Unis

[20/02/2009 09:01:46] WASHINGTON (AFP) Une équipe de scientifiques américains a dévoilé jeudi une carte interactive de Google Earth montrant les émissions de CO2, provenant de la combustion d’hydrocarbures, sur l’ensemble des Etats-Unis.

Cette carte de haute précision est accessible sur un site internet (purdue.edu/eas/carbon/vulcan/GEarth/) de l’Université Purdue (Indiana, nord), qui a conduit ce projet.

On peut peut y voir les émissions de dioxyde de carbone (CO2) exprimées en tonnes métriques dans des zones résidentielles et commerciales, par Etat et comtés, ainsi que par habitant.

Baptisé “Vulcan” (Vulcain), du nom du dieu romain du feu et des forgerons, ce projet qui a nécessité trois ans de travail, classe ces émissions par secteurs d’activité: centrales au charbon, transport automobile et aérien, secteur industriel en général et secteur résidentiel.

“Cette carte va permettre de fournir les informations sur les émissions de CO2 et de les rendre accessibles à chacun en ligne”, a expliqué Kevin Gurney, responsable du projet et professeur de sciences à l’Université Purdue.

“Nous espérons transformer ce site en un espace interactif où le public alimentera le système en informations pour créer une image encore plus affinée des émissions de CO2, au niveau d’une rue ou d’immeubles”, a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis produisent environ 25% des émissions mondiales de CO2, le gaz à effet de serre contribuant le plus au réchauffement climatique.

“Intégrer ces données avec Google Earth permet de faire avancer la connaissance du public sur l’utilisation des énergie fossiles”, a souligné Simon Ilyushchenko, un ingénieur de Google qui a travaillé sur ce projet.

“Vulcan” intègre des mesures d’émissions de CO2 de l’Agence américaine de protection de l’environnement et du ministère de l’Energie.

Les données actuellement utilisées datent de 2002 mais les scientifiques prévoient d’incorporer des données plus récentes.

Outre l’Université de Purdue, ce projet compte aussi des chercheurs de l’Université du Colorado (ouest) et du Lawrence Berkeley National Laboratory.

Son financement a été notamment assuré par la Nasa et le ministère de l’Energie.