[24/02/2009 14:20:58] ROME (AFP)
éacteur EPR à Flamanville, dans la Manche, le 6 février 2009 (Photo : Michel Euler) |
Les groupes énergétiques italien et français Enel et EDF ont signé mardi, au cours du sommet franco-italien de Rome, un accord portant sur la construction d'”au moins” quatre réacteurs nucléaires de troisième génération EPR en Italie, a annoncé Enel.
“Quand le processus législatif et technique pour le retour du nucléaire en Italie sera terminé, Enel et EDF s’engagent à développer, construire et faire entrer en service au moins quatre unités (…) ayant comme référence la technologie EPR”, indique Enel dans un communiqué.
“L’objectif est de rendre opérationnelle la première unité italienne au plus tard en 2020”, poursuit le communiqué.
Cette entente entre Enel et EDF, s’inscrit dans le cadre de l’accord de coopération entre la France et l’Italie dans le domaine nucléaire, paraphé mardi à Rome par le président français Nicolas Sarkozy et le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi.
Enel et EDF vont créer une société détenue à parts égales pour étudier la “faisabilité” du projet. En revanche, Enel sera majoritaire dans les structures qui détiendront et géreront les centrales, structures dont le capital pourra également être ouvert à des tiers.
L’accord a une durée de cinq ans et peut être prolongé.
Rome avait annoncé en mai dernier sa volonté de renouer avec le nucléaire, vingt-et-un ans après y avoir renoncé lors d’un référendum, afin d’atténuer sa dépendance envers le gaz et le pétrole.
En outre, comme prévu par un accord entre les deux groupes signé en novembre 2007 à Nice, Enel, qui dispose d’une part de 12,5% dans la centrale EPR en cours de construction en France à Flamanville (Manche), va prendre une part similaire dans le deuxième EPR français qui doit être construit à Penly (Seine-Maritime), selon le communiqué du groupe.