Etre un meneur de jeu. La chute des activités industrielles dans n’importe quel
pays est en fait reliée à la baisse de la demande et de l’exportation directe et
indirecte, dont les conséquences sont graves pour la survie des industries
concernées. Se contenter uniquement du marché local n’est plus une garantie
durable pour le développement de l’entreprise. Les appuis pour l’exportation
sont nombreux mais une partie des chefs d’entreprise n’a pas saisi le fond de
l’opération de l’exportation, ignorant que le problème du succès de cette
opération réside avant tout dans la compréhension de la réalité de l’exportation
en elle-même et non l’action d’exportation.
Une exportation réussie commence par une intention stratégique et se termine par
une autre mais plus évolutive et plus innovante; autrement dit, on ne commence
pas une action où on a fini mais on la commence où on n’a pas fini, c’est-à -dire
chercher des nouvelles opportunités avant l’achèvement de celles qui sont en
cours.
Cette manière est applicable pour la création future des secteurs industriels.
L’Etat a mis à la disposition des industriels plusieurs types d’encouragement et
a contribué directement à l’évolution de l’exportation sous plusieurs formes,
avec des enveloppes conséquentes; en outre, il n’a cessé d’appuyer les
entreprises industrielles en créant une multitude de règlementations qui
favorisent la compétitivité de l’entreprise tunisienne tout en créant une
atmosphère propice pour toute activité industrielle.
Le changement réel et, par conséquent, l’amélioration du comportement des
secteurs ne se réalisent efficacement qu’avec une mentalité de meneur de jeu qui
croit au changement continu tout au long des phases de vie de l’entreprise.
DRNM
Réaction à l’article :Texmed
2009 : derrière toute menace, existe une opportunité
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