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| évrier 2009 à Bruxelles (Photo : Dominique Faget) |
[01/03/2009 07:00:21] BRUXELLES (AFP) Les dirigeants de l’UE se retrouvent ce dimanche pour réaffirmer leur volonté de faire face ensemble à la crise économique, après plusieurs semaines de polémique qui ont ébranlé leur crédibilité.
Le secteur automobile, frappé de plein fouet par la crise et qui emploie 12 millions de personnes en Europe, devrait être au coeur des discussions des 27 pays prévues pour démarrer à 13H00 (12H00 GMT).
D’autant que c’est l’automobile qui a généré une querelle inédite sur le protectionnisme, avec la France et la présidence tchèque de l’UE comme principaux protagonistes.
Le président français Nicolas Sarkozy avait en effet annoncé début février que les constructeurs pourraient bénéficier de prêts à taux réduits à condition qu’ils s’engagent à éviter toute délocalisation “en Tchéquie ou ailleurs”. Condition qualifiée de protectionnisme inacceptable par les Tchèques, appuyés par de nombreux pays, et jugée suspecte également par la Commission européenne, gardienne des traités.
A la veille du sommet, Bruxelles et Paris ont cependant trouvé un accord visant à désamorcer la polémique. Paris s’est engagé à ce que les conventions de prêts signés avec les constructeurs ne contiennent aucune condition de localisation, permettant à la Commission européenne de se dire “satisfaite” de “l’absence de caractère protectionniste” du plan français.
Mais les risques de divisions demeurent.
Neuf pays de l’Est se réunissent dimanche matin, avant le sommet proprement dit, pour demander plus de solidarité de leurs partenaires de l’Ouest, notamment ceux de la zone euro, face aux problèmes de liquidités et de changes que connaissent notamment la Hongrie et la Lettonie.
Pour éviter que les dissensions ne gâchent le sommet, Mirek Topolanek a encore appelé samedi ses partenaires européens à se montrer solidaires. Si les Européens parviennent à serrer les rangs, l’objectif sera atteint: ils pourront d’une seule voix affirmer leur foi dans le marché unique européen et leur détermination à restaurer la manne du crédit, toujours grippée malgré les aides massives octroyées à de nombreuses banques européennes depuis l’automne.
