Le temps presse pour M. Faouzi ZAGHBIB, Président de la Fédération nationale
des TIC (organe de l’UTICA). Il n’a que jusqu’au 21 mars 2009 pour présenter
le bilan des réalisations chiffrées de son secteur à qui de droit.
A l’adresse de ses ‘’chers collègues’’, M. Zaghbib se confie sur cette
évaluation (aux sens horizontal et vertical pour 2007-08) tant attendue car
c’est à partir d’elle que les professionnels feront leurs comptes et
pourront tracer les perspectives de développement pour la période 2010-2014.
Il leur parle de la Commission en charge de la promotion du secteur et du
groupe de travail initié à la demande de la profession pour se focaliser sur
la dynamique du marché avec toutes ses composantes (environnement
d’affaires, utilisation des TIC, capacités des entreprises et marché
extérieur) ainsi que des pratiques de promotion.
‘’Je vous prie de participer aux travaux dudit groupe’’, les engage-t-il. La
1ère réunion au nouveau siège de l’UTICA est pour le 5 mars et elle devra
produire un ‘’draft’’ d’ici le 21 mars 2009 qui fera le bilan sur la base
des réalisations chiffrées (à instruire par les services de
l’Administration), la connaissance de l’environnement et la suite de la
déclaration du secteur privé. Dans la 2ème phase, qui démarrera en mai 2009,
on se concentrera sur les recommandations de relance.
Maintenant, les choses sérieuses. Car, pour parvenir à mener tout cela à
bien, les professionnels ont absolument besoin de statistiques fraiches et
complètes concernant le ministère des TC, le ministère des Affaires sociales
/ CNSS, le ministère des Finances / CMF, le Premier ministère, le ministère
du développement économique, le ministère du développement économique / INS,
le ministère du développement économique / IEQ, la FIPA, la BCT, le
ministère de l’Industrie / BMN, le ministère de l’Industrie / API et le
ministère de l’Emploi (ANEPM).
Et là, on n’est pas sorti de l’auberge. Certes, notre système de
statistiques évolue sans cesse mais nous sommes encore loin de l’outil de
décision qu’il devrait être. Nous le disons depuis des années et c’est
peut-être seulement maintenant que, face à l’avenir du secteur le plus
prometteur du pays, on se rend enfin compte à quel point nous manquent des
statistiques de qualité.