ège du groupe pétrolier Total à La Défense le 3 novembre 2008 (Photo : Eric Piermont) |
[11/03/2009 10:40:04] PARIS (AFP) Il y aura “zéro licenciement” mais notamment des départs volontaires à la retraite a affirmé mercredi Total, au lendemain de l’annonce d’une restructuration en France de certaines de ses activités qui va entraîner 555 suppressions de postes d’ici 2013.
Ce plan, c’est “zéro licenciement”, a affirmé Jean-Jacques Guilbaud, le secrétaire général du groupe sur RTL.
“Les hommes et les femmes concernés, ce sont des hommes et des femmes qui vont partir en retraite normalement, qui vont partir en préretraite choisie ou qui vont avoir de la mobilité à l’intérieur du groupe”, a-t-il ajouté.
“Ce plan est essentiellement un plan d’investissement pour moderniser et pérenniser notre raffinage et notre pétrochimie”, a encore dit le secrétaire général.
Total a annoncé mardi une restructuration en France de ses activités de raffinage et pétrochimie, qui va entraîner 555 suppressions de postes d’ici 2013, une situation jugée “scandaleuse” par les syndicats, le gouvernement et une partie de la classe politique au regard des bénéfices record de l’entreprise.
Il y a eu “sans doute” une mauvaise communication. “Des hommes politiques ont commenté des informations incomplètes et n’étaient pas totalement informés”, a estimé M. Guilbaud.
Répondant aux critiques de la CGT, qui accuse Total de vouloir se désengager progressivement de son activité de raffinage en France, M. Guilbaud a répondu qu'”un industriel qui investit plus d’un milliard d’euros dans des activités en France, le raffinage et la pétrochimie, n’a pas l’intention de quitter ses activités. Nous croyons au raffinage en France”.