C’est vrai que Sfax est une fourmilière grouillante de vie et débordante
d’activité. C’est vrai que les Sfaxiens idolâtrent le travail. Leur réputation
n’est plus à refaire. C’est vrai que Sfax est renommée comme première
productrice de ceci de cela… Mais là où le bât blesse, et qui ne semble pas
près de s’arranger, c’est cette tendance pernicieuse qu’ont ses habitants à
absolument vouloir la quitter dès que leur situation financière s’améliore.
Est-elle condamnée à être une ville de bûcheurs. Et pourtant, les Sfaxiens
aiment les loisirs, les vacances, les plaisirs de la vie!
On connaît tous leur engouement pour Hammamet, Sousse ou d’autres destinations
plus lointaines où ils aiment dépenser sans compter et jouir du fruit de leur
labeur. En serait-il ainsi s’ils avaient trouvé chez eux ce cadre agréable,
sain, propre, pourquoi pas fleuri. Où les services sont déficients et d’une
autre époque, où les gens passent leur temps et perdent leur énergie à se
plaindre entre eux de leurs frustrations!
Il suffit de peu pour inverser la tendance. Sfax est une ville où il fera très
bon vivre comme il en a été par le passé pour peu qu’on lui offre ce qu’il lui
revient de droit: une organisation et des infrastructures dignes de la deuxième
ville du pays.
Alors les étrangers et ceux qui l’ont quitté auparavant viendront avec plaisir
pour investir et apprécieront même de s’y installer.
R. Ellouze
BSBSRéaction à l’article :
Sfax : La Seattle tunisienne du 21ème siècle !
Contact :
webmaster@webmanagercenter.com