à Zurich (Photo : Fabrice Coffrini) |
[16/03/2009 09:45:53] ZURICH, Suisse (AFP) Trois nouveaux candidats ont été proposés, en remplacement des administrateurs sortants, à la nomination au conseil d’administration d’UBS, a annoncé la banque suisse lundi, alors que cette dernière pourrait licencier jusqu’à 5.000 salariés selon la presse.
Les conseillers Ernesto Bertarelli, Gabrielle Kaufmann-Kohler et Joerg Wolle ne se représenteront pas à un nouveau mandat d’un an lors de l’assemblée générale (AG) du 15 avril, a précisé UBS dans un communiqué.
Si les actionnaires approuvent les nouveaux candidats, l’actuel directeur financier du groupe d’ingénierie ABB, Michel Demaré, l’ex-directrice financière de la banque Northern Rock et du réassureur Swiss Re, Ann Godbehere, ainsi que le responsable de la gestion de risque de l’assureur Zurich Financial Services, Axel Lehmann, seront élus.
Ces changements interviennent, alors que la banque fait le ménage dans sa direction, après avoir terminé 2008 sur une perte nette de 20,9 milliards de francs suisses (14,2 milliards d’euros) en raison de ses déboires dans la crise financière et des démêlés juridiques aux Etats-Unis.
érence de rpesse à Zurich le 4 mars 2009 (Photo : Sebastian Derungs) |
Le groupe avait proposé début mars la nomination d’un ancien ministre des Finances, Kaspar Villiger, au poste de président de l’établissement, en remplacement de Peter Kurer qui doit quitter son poste après l’AG.
Peu avant, le directeur général, Marcel Rohner, avait été remplacé par l’ancien patron de la banque rivale Credit Suisse, Oswald Grübel.
L’établissement zurichois, qui a réalisé la plus importante perte jamais enregistrée en Suisse, pourrait supprimer jusqu’à 5.000 postes supplémentaires, principalement dans les fonctions cadres, a affirmé dimanche la Sonntagszeitung.
Selon le journal dominical, 2.500 emplois seraient concernés dans la gestion de fortune et 1.500 dans la gestion d’actifs et la banque d’affaires.
UBS a déjà supprimé au total 11.000 postes dans un effort de ramener à une taille plus modeste l’établissement, qui ne devrait compter plus que 75.000 salariés d’ici le courant de l’année.