gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), M. Taoufik
Baccar a annoncé, lundi 16 mars 2009, l’émission imminente d’un billet de
cinquante dinars (50 dinars). Le billet en cours d’impression portera au recto
l’effigie du philosophe arabe Ibn Rachiq, de son nom complet Abou Ali Hassan Ibn
Rachiq Al Kairaouani.
Selon Wiképédia, ce philosophe est né vers l’an 1000 (390 du calendrier
musulman) à Mohammadia (Algérie) et décédé le 15 octobre 1064, et est un
écrivain et poète de l’Ifriqiya.
Il grandit à Mohammadia et étudie tout en apprenant le métier de son père :
la joaillerie. Il s’intéresse rapidement à la littérature et rédige ses premiers
poèmes. Il décide ensuite de se rendre à Kairouan, capitale des sciences et du
savoir de l’époque, en 1015. Il y fréquente les grands maîtres et savants de
l’époque, à l’instar de Mohamed Ibn Jaafar Al Kazzaz Temimi et Abou Ishaq
Ibrahim Al Houssari, et approfondit ses connaissances auprès de ces derniers. Il
s’occupe parallèlement d’activités commerciales.
En 1026, il contacte la cour ziride en faisant l’éloge panégyrique du
souverain Muizz Ibn Badis qui apprécie l’étendue de ses connaissances et son
talent littéraire. Il devient rapidement poète officiel du palais, tout en
élargissant son domaine d’intérêt à l’histoire de la littérature et en
développant ses compétences en critique et en théorie de l’art poétique.
Ibn Rachik s’exile alors à Mazara (Sicile) en 1057. Selon certaines sources,
il y reste jusqu’à sa mort le 15 octobre 1064, mais il semble plus probable
qu’il soit rentré à Mahdia puisqu’il rédige l’élégie funèbre du souverain Muizz
Ibn Badis, puis plus tard le panégyrique de son fils Tamin.