étaire d’Etat chargé des PME, Hervé Novelli, le 18 novembre 2008 à Matignon (Photo : Boris Horvat) |
[18/03/2009 09:07:30] PARIS (AFP) Le nombre de créations d’entreprises en France a de nouveau fortement augmenté (+29%) en février par rapport à janvier, hausse liée à la prise en compte du nouveau statut de l’auto-entreprenariat, a annoncé mercredi l’Insee.
Depuis le 1er janvier, ce statut permet aux salariés, chômeurs, retraités ou étudiants de développer une activité à titre principal ou complémentaire pour augmenter leurs revenus, avec des démarches simplifiées.
Au total, 43.213 entreprises ont été créées en février contre 33.496 en janvier, précise l’Institut national de la statistique.
La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, et son secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des PME et des services, Hervé Novelli se sont félicités dans un communiqué de ce “nouveau record historique” de créations d’entreprises (73% de plus qu’en décembre 2008), soit 1.500 par jour.
Selon eux, cette augmentation “reflète notamment le succès du régime de l’auto-entrepreneur créé par la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008”, qui “stimule durablement l’exercice d’activités économiques indépendantes” et place la création d’entreprise “à la portée de tous les Français”.
Le nombre cumulé de créations des mois de décembre 2008, janvier 2009 et février 2009 est en hausse de 14,9% par rapport aux mêmes mois un an auparavant. Les secteurs qui contribuent le plus à cette hausse sont les activités de services et le commerce, indique l’Insee.
Sur les douze derniers mois, le nombre de créations d’entreprises s’établit à 348.339.
Sur cette même période, les croissances les plus fortes concernent l’hébergement et la restauration (+11,5%), l’information et la communication (+13,8%), les activités de services (+12,7%) et l’enseignement-santé-action sociale (+11,6%).
Le nombre de créations d’entreprises augmente également dans le commerce (+4,0%).
En revanche, l’industrie manufacturière poursuit sa chute en février (-9,1%, -2,1% pour l’ensemble de l’industrie), ainsi que dans les autres activités fortement touchées par la crise économique telles que la construction (-5,9%), les activités financières (-5,4%) et immobilières (-4,9%).