ésident de la banque centrale suisse, Jean-Pierre Roth, le 24 septembre 2006 à Bern (Suisse) (Photo : Fabrice Coffrini) |
[21/03/2009 09:55:05] ZURICH (AFP) Le président de la banque centrale suisse, Jean-Pierre Roth, ne s’attend pas à des mesures “révolutionnaires” lors du prochain sommet du G20 à Londres, auquel la Confédération n’a pas été convié, a-t-il annoncé samedi dans la presse helvétique.
“Je ne m’attends pas à une révolution”, a estimé le président de la Banque nationale suisse (BNS), ajoutant que “la seule institution avec une légitimité internationale est le FMI”, le Fonds monétaire international.
Dans un entretien au journal économique Finanz und Wirtschaft, M. Roth a critiqué l’absence de la Suisse des débats.
“Que la Suisse n’ait pas été invitée au sommet de G20 tient au fait que l’on refuse de voir la réalité. Le poids de la Suisse est bien plus important que sa population”, a-t-il souligné, évoquant également l’importance de la place financière helvétique et du franc suisse.
“Je suis quand même étonné que les Pays-Bas et l’Espagne, qui ne sont pas membres du G20, soient représentés dans la délégation”, a indiqué le président de la BNS.
Les chefs d’Etat et de gouvernement du G20, qui réunit les vingt principaux pays développés et émergents, se réuniront le 2 avril à Londres pour un sommet qui devrait être essentiellement consacré aux moyens de lutter contre la crise économique.
La Suisse, le Luxembourg, la Belgique et l’Autriche ont obtenu jeudi soir l’assurance des dirigeants de l’Union européenne qu’ils ne figureront pas sur une liste noire des paradis fiscaux en préparation pour le sommet du G20, après leurs récentes concessions sur le secret bancaire.