Axa : le système des stock-options n’est pas forcément “mauvais”

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ésident d’Axa Henri de Castries, le 19 février 2009 à Paris (Photo : Stephane de Sakutin)

[23/03/2009 08:12:59] PARIS (AFP) Le président d’Axa, Henri de Castries, a estimé lundi que le système de rémunération variable n’était pas forcément “mauvais” pour l’entreprise, après que la ministre de l’Economie Christine Lagarde se soit interrogée sur “la pertinence des stock-options”.

“Les stock-options, ça ne mérite ni tant d’honneur, ni tant d’indignités”, a expliqué Henri de Castries sur RTL, ajoutant que 5.000 employés de son groupe en bénéficient actuellement.

Interrogé sur la possibilité d’une loi encadrant les stock-options, le président d’Axa a jugé que “croire qu’on résoudra la crise en se focalisant uniquement sur les sujets de rémunération, ce serait un peu naïf.”

Christine Lagarde avait affirmé dimanche que le modèle des stock-options présente “des tas de faiblesses”. “Je serais personnellement assez favorable (à ce que l’on mette) ce dossier sur la table”, avait-t-elle ajouté sur la radio Europe 1, souhaitant que l’on “s’interroge sur la pertinence des stock-options, sur la pertinence, au contraire, des actions gratuites”.

Il s’agit d’examiner, au cours de débats avec les partenaires sociaux, si cette forme de rémunération est “efficace et morale”, a poursuivi la ministre en avertissant que “s’il faut passer par la loi, on passera par la loi”.