Le
pont Radès-La Goulette a été enfin inauguré, le 21 mars 2009, par le
président de la République. Avec un coût s’élevant à 141 MDT, cet ouvrage
permet d’assurer une liaison directe et continue entre la banlieue nord et
la banlieue sud. Plus besoin pour les habitants de la rive sud de prendre le
bac ou faire le tour de la capitale pour atteindre la rive nord (et vice
versa). Ayant une hauteur de 20 mètres de hauteur au dessus du niveau de la
mer, le pont est fixé par deux tours de 45 mètres chacune. La réalisation de
ce pont permettra de décongestionner le trafic routier dans la capitale et
de renforcer la dynamique économique et industrielle dans le Grand Tunis.
Alors, une question mérite d’être posée: le bac sera-t-il supprimé?
Lors de la conférence de presse organisée le 23 courant, M. Slah Eddine
Malouch, ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Infrastructure, a
indiqué que l’étude du projet a été faite par des bureaux d’étude
tunisiens, français et japonais. Au niveau de la réalisation, il a été
divisé en cinq lots dont deux ont été réalisés par des entrepreneurs
tunisiens. Les trois restants ont été soumis à des sociétés japonaises et
égyptiennes.
«Nous avons tenu aussi à renforcer le réseau des routes qui mène au pont
afin de permettre une plus grande fluidité de la circulation et un accès
facile au pont», a ajouté le ministre. Un système de contrôle du pont a été
également mis en place. On compte 50 détecteurs pour stocker les données
relatives au fonctionnement mécanique et dynamique de l’ouvrage.
Des caméras de surveillance ont été également mises en place pour
contrôler la circulation.
