ène du jeu vidéo Resident Evil 5 |
[01/04/2009 10:39:01] PARIS, 1 avr 2009 (AFP) Les éditeurs de jeux vidéo proposent des titres réservés à un public averti pour le printemps, avec l’arrivée du jeu Grand Theft Auto sur la console Nintendo DS ou le retour de l’horrifique Resident Evil, qui fait sa première apparition sur les nouvelles consoles de salon.
Toutes ces productions sont disponibles en Europe et aux Etats-Unis, à l’exception de Patapon 2 dont la sortie en Amérique du Nord est annoncée pour le 9 mai.
– Grand Theft Auto: Chinatown Wars – Près d’un an après le succès rencontré par la quatrième version de ce jeu sur les consoles Playstation 3 et Xbox 360, Rockstar adapte sa série à la réputation sulfureuse sur la Nintendo DS.
Prenant place à Liberty City, représentation virtuelle de New York, cet opus suit le parcours de Huang Lee, un jeune Chinois débarqué aux Etats-Unis à la suite de la mort de son père pour remettre une épée, trésor familial, à son oncle. Pris dans un guet-apens et laissé pour mort dès sa sortie d’avion, il va tenter de récupérer l’arme qui lui a été dérobée et de se faire un nom dans la ville parmi la mafia locale.
Visuellement réussi et proposant une bande-son riche, ce volet exploite parfaitement l’écran tactile de la machine, mais les thèmes qu’il aborde (sexe, violence, drogues…) le réserve à un public adulte.
(“Grand Theft Auto: Chinatown Wars” – Déconseillé aux moins de 18 ans – Développeur: Rockstar Leeds – Editeur: Take Two – 40 euros sur Nintendo DS)
ène du jeu vidéo Madworld |
– Madworld – Nouvelle franchise de Sega, Madworld se déroule dans le cadre d’une émission de télé-réalité où le joueur doit éliminer ses ennemis.
Se distinguant par ses graphismes en noir et blanc, dont le style évoque celui de la BD Sin City, ce jeu d’action propose des séquences d’une extrême violence, qui lui valent d’être recommandé à des joueurs majeurs.
L’exagération volontairement parodique des situations et les répliques humoristiques de la voix off qui commente la progression du héros dédramatisent toutefois quelque peu cette déferlante d’hémoglobine.
(“Madworld” – Déconseillé aux moins de 18 ans – Développeur: Platinum Games – Editeur: Sega – 60 euros sur Wii)
– Resident Evil 5 – Porte-étendard du jeu d’horreur depuis le premier volet sorti sur console Playstation en 1996, Resident Evil fait son apparition sur la dernière génération de consoles avec un opus davantage orienté vers l’action.
En Afrique, où un mystérieux virus transforme la population en zombies, deux agents de la BSAA, une organisation internationale luttant contre le bio-terrorisme, tentent de comprendre quel mal frappe le village de Kijuju. La présence de deux personnages contraint le joueur à les faire coopérer sans cesse, la mort de l’un entraînant la fin de la partie.
Resident Evil 5, à l’esthétique soignée, offre une durée de vie assez longue grâce à un mode de jeu à plusieurs et la possibilité de jouer en ligne.
(“Resident Evil 5” – Déconseillé aux moins de 18 ans – Développeur: Capcom – Editeur: Capcom – 70 euros sur Playstation 3 et Xbox 360)
– Les Chevaliers de Baphomet: Director’s Cut – Remake d’un titre sorti en 1996, Les Chevaliers de Baphomet: Director’s Cut suit l’enquête de George Stobbart, un touriste américain ayant échappé à un attentat à Paris. Contrairement à la production d’origine, ce volet permet de diriger aussi Nicole Collard, journaliste à La Liberté, acolyte de George dans ses pérégrinations, qui vont le mener de la France à l’Ecosse, en passant par l’Espagne ou la Syrie.
ène du jeu “Les Chevaliers de Baphomet: Director’s Cut” (Photo : Ubisoft) |
Entièrement en 2D, ce jeu d’aventure, où la légende des Templiers occupe un rôle central, appartient à la catégorie des “point & click”: le joueur doit passer son curseur sur un élément et appuyer sur un bouton pour déclencher une action. Le jeu a été bien adapté pour la manette Wiimote et le stylet de la console Nintendo DS même si certaines énigmes posent quelques problèmes de maniabilité.
(“Les Chevaliers de Baphomet: Director’s Cut” – Déconseillé aux moins de 12 ans – Développeur: Revolution Software – Editeur: Ubisoft – 40 euros sur Nintendo DS et 50 euros sur Wii)
– Empire: Total War – Se déroulant au XVIIIe siècle, ce jeu de stratégie place le joueur à la tête d’une nation qui cherche à étendre son territoire. Deux scénarii sont disponibles: la conquête de l’Amérique par les premiers colons et un second, ayant lieu de 1700 à 1799, dans lequel il s’agit de prendre possession d’autres Etats.
Les scènes de batailles mettent en scène des milliers d’hommes mais l’action n’est jamais confuse, tandis que des affrontements navals font leur apparition, pour la première fois dans l’histoire de cette série.
ène du jeu vidéo “Empire: Total War” |
Ce logiciel, aux graphismes réussis, offre également une grande richesse thématique (choix du système politique, importance des relations diplomatiques…) qui lui garantit une bonne durée de vie. Les temps de chargement sont cependant particulièrement longs.
(“Empire: Total War – Déconseillé aux moins de 16 ans – Développeur: The Creative Assembly – Editeur: Sega – 55 euros sur PC)
– Patapon 2 – Les Patapons, d’étranges êtres ronds et pourvus d’un seul oeil, veulent se rendre à Earthland, la terre promise de leur peuple. Echoués sur une île au début du jeu, ils doivent progresser grâce au rythme que le joueur leur donne grâce aux quatre boutons de sa console.
Malgré ce concept simple, ce jeu se révèle vite prenant grâce à un système de compétences qui permet de faire évoluer ses personnages pour les rendre plus forts ou plus rapides, afin de faciliter leur avancée dans l’aventure.
Graphiquement original et doté d’une bande-son réussie, Patapon 2 possède également une bonne longévité, grâce à la possibilité de jouer à plusieurs.
(“Patapon 2” – A partir de 7 ans – Développeur: Sony – Editeur: Sony – 30 euros sur Playstation Portable)