ût 2008 (Photo : Ashraf Shazly) |
[03/04/2009 12:34:34] TOKYO (AFP) Le gouvernement japonais envisage d’envoyer sur la lune vers 2020 un robot “à deux jambes” pour explorer le terrain afin d’y installer ultérieurement une base japonaise habitée.
“Nous souhaitons envoyer sur l’astre lunaire un robot bipède pour effectuer des observations poussées du sol et de l’environnement, dans le but d’y mettre en place ensuite une station humaine de recherches scientifiques”, a indiqué dans un document un groupe de travail gouvernemental.
“Par la suite, nous souhaitons y faire travailler conjointement des hommes et des robots”, précise ce rapport.
Pour le moment, et bien que certains experts le préconisent, le Japon ne prévoit pas d’envoyer lui-même à moyen terme un homme sur la Lune, contrairement à la Chine.
“Il est nécessaire que nous réfléchissions davantage aux risques liés à des activités humaines sur la Lune ainsi qu’au coût faramineux que représente ce type de mission lorsqu’elle est prise en charge par un seul pays”, justifie le groupe de travail.
Les responsables de l’Agence d’exploration spatiale japonaise (Jaxa) espèrent cependant que le Japon participera à des programmes lunaires habités internationaux et qu’un astronaute nippon sera un jour du voyage.
En attendant, la priorité est de prouver au reste du monde les capacités uniques du Japon en matière de robotique, un de ses domaines de prédilection et d’excellence.
“Le Japon doit employer toutes ses forces pour dans les un ou deux ans à venir définir précisément les objectifs, résultats attendus, technologies à concevoir, étapes du calendrier et montants nécessaires” pour ce projet de robot, insistent les experts.
Ils n’excluent pas les coopérations éventuelles avec d’autres pays.
Fier de ses robots de tous types, le Japon en imagine et en fabrique à tour de bras, dans le but de les faire travailler à la place ou aux côtés de l’homme partout où cela est possible. Il s’agit, selon leurs concepteurs, de décharger l’homo-sapiens des tâches dangereuses, ingrates, sales, harassantes ou, pour d’autres raisons encore, jugées inhumaines.