étaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, à Paris le 4 avril 2009 à Paris (Photo : Francois Guillot) |
[05/04/2009 11:43:43] PARIS (AFP) Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a déclaré samedi à Paris que les agences de l’ONU allaient travailler pour faire en sorte que les promesses du sommet du G20 servent à combattre les effets de la crise dans les pays les plus pauvres.
“Le G20 a demandé à l’ONU de suivre l’impact de cette crise et des crises futures pour les plus pauvres et les plus vulnérables, afin de susciter des actions”, a dit M. Ban en marge d’une rencontre de 28 chefs d’agences et organismes dépendant des Nations unies, réunis dans la capitale française.
Ces derniers “sont convenus de travailler étroitement ensemble à cela”, a-t-il ajouté au cours d’un entretien avec des journalistes.
L’ONU va travailler à un système “d’alerte mondial, de sorte que les réponses à la crise soient ciblées de manière appropriée pour aider les plus pauvres et vulnérables à travers le monde”, a-t-il poursuivi.
M. Ban a ajouté que les Nations unies allaient, dans le cadre de leurs efforts pour la sécurité alimentaire, se doter d’un “mécanisme financier afin de diriger des soutiens supplémentaires” vers les petits agriculteurs.
Le secrétaire général a réaffirmé que le sommet avait “produit des résultats importants”, tout en soulignant que “le défi consiste en ce que ces engagements soient tenus”, en particulier envers les pays les moins riches.
Le sommet du G20 a décidé jeudi à Londres d’accroître considérablement les ressources des institutions financières internationales, avec en particulier le triplement des ressources du Fonds monétaire international à 750 milliards de dollars, l’autorisation pour le FMI d’émettre des Droits de tirage spéciaux (DTS) pour 250 milliards de dollars et à vendre de l’or, parmi des mesures représentant un total de 1.100 milliards de dollars.