Les éditeurs français de logiciels réclament des mesures de relance

photo_1239269705598-1-1.jpg
Une souris (Photo : Robyn Beck)

[09/04/2009 09:36:30] PARIS (AFP) Les éditeurs français de logiciels, qui se réunissent en colloque jeudi soir, regrettent d’avoir été oubliés du plan de relance et réclament des mesures permettant notamment de réserver certains marchés publics aux PME qui peinent à s’imposer face aux géants du secteur.

Patrick Bertrand, président de l’Association française des éditeurs de logiciels (Afdel), s’est dit “déçu”, dans un entretien à l’AFP, de l’absence de volet numérique dans le plan de relance.

Alors que la secrétaire d’Etat à l’Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, a récemment indiqué que des mesures allaient être prises, M. Bertrand a estimé qu’il était “temps de s’en rendre compte”.

“Nous avons l’impression que l’industrie du logiciel et le numérique en général doivent se rappeler en permanence au souvenir des décideurs”, a-t-il ajouté, soulignant qu'”on ne pouvait pas en rester au sauvetage des économies traditionnelles”, telles que l’automobile et le bâtiment.

Le président de l’Afdel, par ailleurs directeur général de la société Cegid, réclame par conséquent que “pour toute mesure de sauvegarde des industries +matérielles+, il y ait un volet dédié” aux nouvelles technologies.

Pour lui, une des principales raisons à la “non-émergence de leaders du logiciel en France et en Europe” réside dans “le fameux +Small Business Act+”, voté par le Congrès américain en 1953, qui vise à favoriser les petites et moyennes entreprises (PME) en leur réservant certains marchés publics.

“Il faut que le secteur public, qui est entré dans une période de modernisation considérable, s’ouvre aux éditeurs de taille moyenne”, a estimé M. Bertrand.