Les grandes banques veulent que l’argent promis au FMI arrive au plus vite

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ès une conférence de presse de l’Institut international de la finance (IIF), le 9 avril 2008 à Francfort (Photo : Thomas Lohnes)

[13/04/2009 19:12:34] WASHINGTON (AFP) L’Institut international de la finance (IIF), qui regroupe les grandes banques de plus de 70 pays, a appelé les pays du G20 à faire arriver au plus vite dans les caisses du Fonds monétaire international (FMI) les sommes qui lui ont été promises.

Pour l’IIF, la “question immédiate” dans la crise financière et économique est de savoir “comment mettre rapidement en place les ressources sur lesquelles s’est engagé le G20, en particulier quand un vote parlementaire est nécessaire au niveau national pour débloquer les fonds”.

Cette demande a été formulée dans une lettre de l’Institut au président du Comité international monétaire et financier (IMFC), l’instance politique du FMI, Youssef Boutros-Ghali.

“Ce n’est qu’en ayant ces fonds dans ses caisses que le FMI pourra apporter une assistance arrivant à temps et significative aux économies émergentes qui ont été durement atteintes par une crise qui a démarré ailleurs”, selon ce courrier.

Les pays du G20 se sont engagés lors du sommet du G20 de Londres le 2 avril à tripler les ressources que le Fonds pourrait prêter à ses Etats membres en difficulté, mais de nombreuses étapes sont encore nécessaires avant de parvenir à ce résultat.

Le directeur général de l’IIF Charles Dallara a reconnu lors d’une conférence de presse les problèmes que représentaient la mise en oeuvre des promesses.

“La difficulté désormais est de traduire dans la réalité les grands engagements sur les politiques et les financements qui ont été pris lors du sommet du G20, et de le faire avec un certain empressement, parce que nous savons tous que le contexte reste celui d’une économie mondiale qui se détériore”, a-t-il expliqué.