Principalement à l’intention des hommes d’affaires tunisiens, et
subsidiairement à celle des journalistes, une présentation du CIS a été
organisée ce matin, jeudi 16 avril 2009 au siège de l’Ambassade d’Italie à
Tunis, par l’Institut national italien du commerce extérieur, et faite par
M. Fulvio Guida, directeur du CIS.
Créé il y a 25 ans à Naples et présent, depuis, dans 83 pays dans le monde
(Europe, Afrique, Amérique, Asie et Océanie), le CIS est un système de
distribution commerciale réservé aux hommes d’affaires et dit, justement,
Ville des affaires. A eux seuls, ses chiffres disent son gigantisme et son
envergure : 1 million de mètres carrés de superficie, 300 entreprises et 160
boutiques de détaillants (faisant un total de mille entreprises), 6 km de
vitrines, 100 types de marchandises, 130 représentations dans le monde, et
15 km de routes internes, sans parler des services de tous genres (banques,
postes, port, hôtels, Internet, restaurants, cafés, stations service…). Sur
les marchés interne et étranger, le CIS réalise bon an mal an 5 milliards
d’euros de chiffre d’affaires.
La présentation, ce matin, du CIS est évidemment une invite aux hommes
d’affaires tunisiens à découvrir ce géant italien de la grande distribution
dont 70% des produits sont made in italy, l’objectif étant donc de diffuser
le design italien un peu partout dans le monde. Et M. Guida de préciser,
d’une part, que l’intérêt porté sur le marché tunisien découle du fait que
le pays est considéré comme étant une zone à fort taux de développement et
arbore un style de vie similaire à celui des Italiens, et, d’autre part,
que, beaucoup plus que le commerce, le CIS – qualifié de laboratoire de
projets – se veut un partenariat étroit entre les hommes d’affaires des deux
pays et un rapport direct entre eux pouvant permettre d’autres formes de
collaboration. Aussi, est-il prévu une première mission d’hommes d’affaires
tunisiens au CIS de 4 jours (3 nuits) allant du 17 au 20 mai 2009.
Selon M. Guida, l’avantage que présente le CIS est qu’il rassemble en un
même endroit autant d’entreprises opérant dans une centaine de secteurs, ce
qui épargne l’homme d’affaires de sillonner toute l’Italie à la recherche
des produits dont il a besoin. Un autre avantage mériterait d’être
mentionné, c’est celui inhérent aux prix qui, en l’absence d’intermédiaires,
sont forcément inférieurs à ceux pratiqués dans les autres circuits de
distribution italiens.
Le débat a tourné, entre autres, autour d’une question essentielle, à savoir
qu’un partenariat gagnant-gagnant ne saurait aller dans un seul sens. Ce qui
a amené M. Guida à ne pas exclure la possibilité d’organiser des opérations
similaires en Tunisie en vue de susciter l’intérêt pour le produit tunisien,
ou, carrément, d’organiser la Semaine du made in Tunisia au CIS.