ésident de Fiat Luca Cordero di Montezemolo, le 27 mars 2009 à Turin (Photo : Damien Meyer) |
[17/04/2009 09:37:04] MILAN, Italie (AFP) Le président de Fiat a démenti vendredi une information de presse indiquant que le groupe automobile italien, qui est actuellement en négociations sur la formation d’une alliance avec le constructeur américain Chrysler, étudiait également le dossier Opel.
“Non, non, il n’y a pas” de dossier Opel, a répondu à la presse, en marge d’un colloque à Rome, Luca Cordero di Montezemolo, cité par les agences Ansa et Radiocor.
Dans son édition de vendredi, le Corriere della Sera affirmait, sans citer de sources, que Fiat, “écartant le dossier Peugeot (…) serait en train de regarder (le dossier) Opel” et pourrait trouver là son partenaire en Europe.
Contacté par l’AFP, un porte-parole de Fiat s’était refusé à tout commentaire, tandis qu’un porte-parole d’Opel en Allemagne avait indiqué qu'”il existe des discussions avec de possibles investisseurs”.
Le constructeur allemand, filiale de l’américain en grande difficulté General Motors (GM), a demandé 3,3 milliards d’euros d’aides publiques en Europe et se prépare à regrouper les activités Opel/Vauxhall dans une nouvelle entité, dans laquelle GM pourrait conserver une participation minoritaire aux côtés d’autres investisseurs.
La famille royale d’Abou Dhabi a confirmé récemment son intérêt.
Jeudi, M. Cordero di Montezemolo avait assuré que le groupe italien avait un “plan B” si les négociations en vue de former une alliance avec Chrysler échouaient.
Le patron opérationnel de Fiat, Sergio Marchionne, entend faire jouer un rôle de premier plan à son groupe dans la refonte du secteur automobile. En janvier il avait d’ailleurs indiqué que l’alliance avec Chrysler n’était qu'”un premier pas” dans cette stratégie.
Ces derniers mois, la presse italienne avait évoqué à plusieurs reprises l’étude d’un rapprochement entre Fiat et le français PSA.