Enquête préliminaire sur la rémunération et le départ de l’ancien président de Vinci

photo_1240234231264-1-1.jpg
ésident de Vinci, Antoine Zacharias (G) et son avocat Georges Terrier au palais de justice de Nanterre, le 28 mars 2008 (Photo : Stephane de Sakutin)

[20/04/2009 13:31:46] NANTERRE (AFP) Une enquête préliminaire a été ouverte sur les “conditions financières de la rémunération et du départ” de l’ancien président du groupe Vinci, Antoine Zacharias, pour “abus de biens sociaux” et “abus de pouvoir”, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

L’enquête a été confiée à la brigade financière, qui a entendu Antoine Zacharias le 9 avril, a indiqué la même source, confirmant une information de “La lettre de l’expansion”.

Une plainte contre X, visant le groupe de BTP et son ancien président, avait été déposée le 13 février par un actionnaire du groupe Vinci, pour “délit d’initié” et “abus de biens sociaux”.

L’abus de biens sociaux concernait le montant “des rémunérations particulièrement importantes” qui ont été versées à l’ancien président du conseil d’administration du groupe Vinci, Antoine Zacharias.

M. Zacharias avait démissionné de son poste le 1er juin 2006, sous la pression du conseil d’administration de Vinci, avec une indemnité s’élevant à 12,9 millions d’euros. Il avait assigné l’entreprise en justice pour obtenir 81 millions d’euros supplémentaires mais avait été débouté par le tribunal de commerce de Nanterre.

En poursuivant Vinci, M. Zacharias souhaitait faire reconnaître qu’il avait été “indûment privé de ses fonctions dirigeantes et, de ce fait, privé du droit de percevoir une partie de ses stock-options”.

Le conseil d’administration avait confirmé Xavier Huillard à son poste de directeur général, contre l’avis de M. Zacharias, qui demandait son départ.