Bosch supprime 420 postes dans une usine d’essuie-glaces en Belgique

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à Berlin, le 13 décembre 2008 (Photo : John Macdougall)

[21/04/2009 10:27:00] BRUXELLES (AFP) La filiale belge du géant industriel allemand Bosch a annoncé mardi son intention de supprimer 420 emplois dans son usine d’essuie-glaces de Tirlemont, située en Flandre, a rapporté l’agence Belga.

La direction a fait cette annonce lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, a indiqué l’agence de presse belge, qui précise que 350 postes d’ouvriers et 70 postes d’employés administratifs sont concernés par cette restructuration.

L’usine de Tirlemont, qui produit des essuie-glaces pour l’industrie automobile, emploie quelque 1.560 personnes.

“Ces derniers mois, la demande d’essuie-glaces et de bras d’essuie-glaces a considérablement diminué. Tirlemont est particulièrement touché par la chute du marché américain”, a expliqué le groupe dans un communiqué.

C’est toute l’industrie automobile, l’un des secteurs économiques les plus importants de la Flandre, qui est mise sous pression par la crise économique et par la surproduction du secteur. Des craintes de fermeture pèsent nomment sur l’usine Opel d’Anvers (nord), filiale du géant américain au bord de la faillite General Motors.

A l’instar de toute l’industrie automobile, les activités automobiles de Bosch sont durement touchées par la crise. Des mesures de chômage temporaire, instaurées dès septembre, touchent actuellement plus de 40% des ouvriers de l’usine de Tirlemont, selon Belga.

Bosch Tirlemont est une filiale du groupe Robert Bosch, l’un des plus grands groupes industriels au monde, qui employait quelque 282.000 personnes fin 2008.

Le groupe allemand, actif dans les secteurs de la sous-traitance automobile, de l’automatisation, de la communication, des outils électriques et des appareils électroménagers, avait averti en janvier qu’il pourrait devoir licencier à cause de la crise, notamment à l’étranger.

Il a vu l’an dernier son chiffre d’affaires reculer de 2,8% à 45 milliards d’euros. Selon Belga, il avait été indiqué à l’époque que l’usine de Tirlemont serait épargnée.