Fiat indique qu’il n’a pas fait d’offre pour prendre une part d’Opel

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Les logos des constructeurs automobiles Fiat et Opel (Photo : Thomas Lohnes)

[24/04/2009 16:32:43] MILAN (Italie), 24 avr 2009 (AFP) Le groupe automobile italien Fiat a indiqué vendredi dans un communiqué qu’il n’avait pas fait d’offre pour prendre une part du constructeur allemand Opel.

“En relation avec les commentaires (parus) dans la presse aujourd’hui et à la demande de la Consob (l’autorité boursière italienne), Fiat souhaite clarifier, qu’à l’exception de ce qui a déjà été annoncé en relation avec l’alliance stratégique avec Chrysler, aucune offre n’a été faite pour acquérir un intérêt dans Opel”, écrit le groupe dans un communiqué.

Le groupe répète cependant que “dans le contexte actuel”, il “examine fréquemment, comme le font d’autres groupes dans le secteur, des opportunités d’accords de types variés qui pourraient offrir des synergies opérationnelles et l’accès à de nouveaux marchés”.

Ce communiqué confirme des propos tenus jeudi par le patron de Fiat Sergio Marchionne à des syndicalistes. M. Marchionne avait assuré qu’il n’était pas intéressé actuellement par Opel et n’avait pas fait d’offre, avait indiqué vendredi matin l’un de ces syndicalistes à l’AFP.

Armin Schild, membre du conseil de surveillance d’Opel, avait toutefois indiqué de son côté à l’AFP que Fiat avait proposé une offre inférieure à 750 millions d’euros pour prendre une part majoritaire du constructeur allemand.

Plusieurs responsables politiques et des syndicalistes ont déclaré en Allemagne que des discussions avaient lieu avec Fiat pour une reprise d’Opel, filiale de l’américain General Motors.

Jeudi, M. Marchionne avait indiqué qu’il n’avait “rien à annoncer” au sujet d’Opel et que Fiat n’avait pas “de conversations directes avec Opel”.

Il n’avait cependant pas exclu de regarder le dossier plus tard: “si l’opportunité apparaît, nous regarderons de près, mais je ne pense pas que nous en soyons là aujourd’hui”.

Fiat est actuellement en négociations avec Chrysler et l’administration américaine pour finaliser d’ici la fin du mois une alliance avec le constructeur américain en difficulté.

Pour faire face à la crise, Sergio Marchionne prône une refonte du secteur dans laquelle il veut faire jouer un rôle de premier plan à son groupe.