La visite en Tunisie du Premier ministre français, François Fillon, avec
quatre ministres et une cinquantaine d’hommes d’affaires, est déjà en soit
une réussite sur le plan économique pour les deux pays, en tout cas si l’on
en juge par le nombre d’accords signés.
D’abord, et dans l’optique de mettre au point des accords conclus par le
président français, Nicolas Sarkozy en 2008, notamment dans le nucléaire
civil, les deux pays ont signé un accord de coopération pour le
développement des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire, permettant
ainsi à la France de devancer certains pays dans la course pour le choix du
partenaire de la Tunisie pour la construction de la future centrale
nucléaire vers 2020.
Les deux pays ont également conclu un accord de partenariat qui est marqué
par la signature d’une ligne de crédit de 40 millions d’euros destinés aux
petites et moyennes entreprises tunisiennes, en leur permettant de se
fournir auprès d’entreprises françaises.
Un autre accord de coopération dans le secteur du transport a été conclu, en
vertu duquel les deux pays se sont engagés pour la création d’un institut
tuniso-français pour les métiers de la mer en 2010. De plus, d’autres
conventions ont vu le jour notamment dans les domaines de transport aérien,
maritime, terrestre et ferroviaire.
S’agissant le renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine de
l’enseignement, les deux pays ont signé de nombreux accords, dont une
convention concerne la création de l’école nationale des ingénieurs Ã
Bizerte, destinée à former des ingénieurs de haut niveau dans les domaines
du génie civil, génie mécanique et génie industriel.
On aura compris, ces différents accords visent un seul et même objectif : le
renforcement des relations économiques et la cherche d’opportunités
d’affaires entre les deux pays.