[25/04/2009 13:19:23] SOFIA (AFP)
à Sofia, le 24 avril 2009 (Photo : Dimitar Dilkoff) |
Une trentaine de pays producteurs et consommateurs de gaz d’Europe centrale et orientale, d’Asie centrale et du Moyen Orient se sont engagés samedi à améliorer la sécurité énergétique de l’Europe dans une déclaration adoptée à l’issue de leur sommet à Sofia.
Il faut un “développement rapide d’infrastructures internationales pour le gaz, des gazoducs, des terminaux GNL et des installations de stockages stratégiques afin de garantir la diversification des approvisionnements en gaz de l’Europe de manière durable et viable”, ont souligné les représentants des pays invités par le président bulgare Gueorgui Parvanov.
Les participants à ce sommet, convoqué par la Bulgarie après avoir connu l’une de ses plus graves crises énergétiques en janvier avec l’interruption des livraisons de gaz russe via l’Ukraine, ont insisté sur le fait que “tous les pays de transit des flux gaziers devraient assurer un acheminement sans problèmes et une surveillance efficace de ces flux”.
“Nos efforts communs doivent être concentrés sur la création de partenariats stratégiques au niveau régional et mondial”, ont-ils souligné.
Sans citer les deux projets majeurs de gazoducs en discussion, Nabucco soutenu par l’UE et South Stream initié par Moscou, les participants au sommet de Sofia ont plaidé pour la réalisation de “tous les projets gaziers dans les régions de la Mer noire et de la Caspienne et du sud-est de l’Europe”.
L’idée est de favoriser “tous les projets d’infrastructures qui contribuent a importer des volumes importants de gaz en Europe, diversifier les sources d’approvisionnement et voies de distribution et réduire les risques y compris ceux du transit”.
La Bulgarie, totalement dépendante du gaz russe, n’en recevait plus du tout en janvier après la fermeture des vannes en Ukraine à cause d’une dispute sur les prix entre Gazprom et les Ukrainiens.
Depuis Sofia tente d’obtenir des dédommagements mais sans succès car les intermédiaires refusent d’en porter la responsabilité.
Aussi la déclaration a demandé “un mécanisme international efficace de règlements des différends pour traiter” ce genre de problèmes.