Un nouveau président vient d’être nommé à la tête de l’Association d’amitié
Tunisie-Chine. Il s’agit d’un jeune chef d’entreprise qui s’est déjà fait un
nom, M. Walid Loukil est aussi bien actif au niveau du groupe familial dans
toutes sortes de domaines qu’à la mesure de son amour de toujours pour les
technologies de l’information et de la communication.
La nomination à la tête d’une telle association d’un entrepreneur aussi
jeune est sans doute un message sans ambiguïté de la part de notre pays,
comme pour signifier que nous allons donner un coup de jeune à nos relations
avec la Chine. Car, certes, elles sont excellentes depuis toujours mais nous
avons vraiment besoin d’un esprit neuf pour nous mettre au niveau de ce que
la Chine est devenue après les Jeux olympiques 2008. Les gros œuvres
époustouflants et la mobilisation hors normes qui y ont été vus ont fini de
convaincre les derniers réfractaires que la Chine est bien la puissance
montante du nouveau siècle.
L’ONU, pour ne citer que cette organisation internationale, l’a compris
depuis des années. Elle la mélange à toutes les sauces et fait appel à son
soutien de plus en plus souvent. Dernier événement en date, le chef du
département humanitaire des Nations unies, John Holmes, vient d’exhorter les
autorités à partager leur expertise en matière de secours après une
catastrophe naturelle, saluant dans la foulée l’expertise exemplaire de la
Chine en matière de préparation et de réponse à ce genre de fléau.
Et ce n’est qu’une goutte dans l’océan de l’expertise aux facettes
innombrables que la Chine affine chaque jour davantage. Oubliez le textile
et regardez du côté du secteur automobile, des TIC, du bâtiment, de la
santé, de l’agroalimentaire… et vous comprendrez que beaucoup peut être fait
entre la Tunisie et la Chine. De quoi espérer que la venue de M. Walid
Loukil à la tête de l’Association d’amitié tuniso-chinoise ouvrira vraiment
une nouvelle page résolument innovante.