Au cours de la communication financière tenue le 24 avril 2009, Ali M’hiri,
PDG d’Alkimia, a annoncé que l’unité de production d’Annaba en Algérie sera
bientôt opérationnelle. «Il y a eu un dérapage sur les délais et sur
l’investissement. Il nous a fallu deux ans pour terminer les travaux en
raison de la promulgation des lois sismiques en Algérie», a-t-il expliqué.
Concernant la production du SDDP, M. M’hiri a affirmé que la production sera
concentrée sur deux unités sur trois en 2009 en raison de la baisse de la
demande de près de 25% de la part des multinationales (representant 85% des
ventes). Ce qui a poussé Alkimia à prospecter d’autres marchés. «Le
programme de fourniture de 5.000 tonnes aux multinationales n’est pas
suffisant. Nous comptons nous déployer en Syrie, en Iran, au Maroc, en
Arabie Saoudite, en Egypte et en Afrique de l’Ouest. Ces pays présentent un
bon potentiel et ce sont des pays à grande consommation», a ajouté le
responsable d’Al kimia.
Pour Sabkhet Oum Khialat à Tataouine, M. M’hiri a précisé que le démarrage
des travaux est prévu pour juillet 2009 pour une duré de 13 à 14 mois. Cette
zone présente un grand potentiel pour l’extraction du sulfate de sodium,
avec une capacité de 100 mille tonnes par an. Le montant de l’investissement
devrait atteindre les 42 MDT, un montant qui pourrait être revu à la baisse
(35 MDT) si Alkimia parvient à obtenir des offres plus intérressantes des
entreprises chinoises, «tout en étant très regardant sur la qualité», a
précisé M. M’hiri.
Côté prévisions, le management d’Alkimia a souligné que l’instabilité des
prix des matières premières ne permet pas des prévisions claires sur
l’activité de la société, «nous tablons actuellement sur 100 mille tonnes de
ventes en 2009 et nous comptons garder notre part de marché et maintenir
notre portefeuille clients», a affirmé M. M’hiri.