Je souscris à l’essentiel de votre analyse mais je ne pense pas qu’il
faille instrumentaliser la parité et en faire un objectif en soi, notamment dans
le domaine de la politique. Dans cette sphère, chercher à instaurer la parité
pour la parité peut s’avérer dangereux en cautionnant des candidates qui sont
volontaires pour contribuer à améliorer les statistiques mais qui ne constituent
pas le meilleur choix en termes de compétences, de capacités et d’apports à la
communauté nationale ou locale. Cela étant, il importe de poursuivre l’effort
afin de réunir toutes les conditions favorables à l’expression des compétences
féminines et alors, la parité tombera comme un fruit mûr.
Sami Boussoffara
PS : êtes-vous sûre de certains chiffres 72% de pharmaciennes ? Seulement 10%
d’illettrés ? Tant mieux si c’est le cas.
Réaction à l’article :
Tunisiennes et politique : la parité n’est pas pour demain
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