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| Un ouvrier nettoie le loge de Chrysler en 2004 au salon international de l’auto de Detroit, aux Etats-Unis (Photo : Jeff Haynes) |
[01/05/2009 16:00:27] NEW YORK (AFP) Le tribunal des faillites du district sud de New York a tenu vendredi sa première audience dans l’affaire de la restructuration du constructeur automobile Chrysler.
Les avocats du groupe ont présenté au juge leurs requêtes dont l’objectif d’assurer une transition ordonnée vers un groupe restructuré.
“Nous sommes convaincus que ces requêtes donneront la possibilité de payer les salaires et autres rémunérations aux salariés”, a déclaré l’un des avocats, a constaté un journaliste de l’AFP.
Différentes parties dans la procédure ont par ailleurs transmis au juge des mémoires résumant leur position.
Chrysler a déposé le bilan devant ce tribunal jeudi, après l’échec de ses négociations avec ses créanciers en vue de restructurer sa dette.
La vie du groupe est désormais régie par le chapitre 11 de la loi sur les faillites, qui doit lui permettre de rester en possession de tous ses actifs, de s’opposer aux demandes de ses créanciers et de repousser les échéances de ses paiements, le temps de se restructurer.
Le juge chargé de l’affaire, Arthur Gonzalez, est un spécialiste des grandes faillites puisqu’il a déjà supervisé les troisième et quatrième plus coûteuses de l’histoire américaine, WorldCom en 2002 et Enron en 2001.
Son rôle consistera à organiser, éventuellement via des cessions, le règlement ordonné des échéances de Chrysler, entre banques, détenteurs d’obligations, salariés, fournisseurs, Etat et administrations, ainsi que l’alliance avec l’italien Fiat, qui doit prendre initialement 20% de son capital, une part pouvant aller jusqu’à 35%.
Vendredi sont également attendus les chiffres du marché automobile américain pour le mois d’avril, dont ceux de Chrysler.
La prochaine audience a été programmée pour lundi.
