Grippe : USA, Canada et Mexique appellent à ne pas freiner le commerce

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éricain Tom Vilsack en Italie le 19 avril 2009 (Photo : Andreas Solaro)

[02/05/2009 14:48:21] WASHINGTON (AFP) Les Etats-Unis, le Canada et la Mexique ont appelé samedi dans une déclaration commune à ne pas tirer prétexte de la grippe porcine pour entraver le commerce international.

“Nous exhortons avec force la communauté internationale à ne pas se servir de l’apparition de la grippe porcine pour limiter inutilement le commerce”, déclarent le ministre de l’Agriculture américain Tom Vilsack, et ses homologues du Canada et du Mexique, Gerry Ritz et Alberto Cardenas, dans un communiqué publié à Washington.

Les trois ministres plaident également pour que toutes les décisions des Etats “soient prises sur la base de preuves scientifiques solides”,

Le virus H1N1 de la grippe porcine (grippe A) ne se “transmet pas par la nourriture. Des organisations internationales comme l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation mondiale des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (OAA) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) ont toutes répété que la consommation de viande de porc et de produits dérivés ne présente aucun risque sanitaire de contracter la grippe porcine”, ajoute le texte.

La grippe porcine apparue au Mexique est dénommée grippe A (H1N1) par l’OMS. Elle a fait officiellement 16 morts au Mexique et un aux Etats-Unis.

“Les autorités canadiennes, américaines et mexicaines ont insisté sur le fait qu’elle n’avaient trouvé aucun cas de grippe dans le cheptel porcin”, ajoutent les trois ministres.

“L’épidémie actuelle de grippe H1N1 se transmet d’homme à homme. Les autorités sanitaires de nos trois pays abordent ensemble la question, mettant l’accent sur la nécessité qu’il y a à coopérer et faire front commun contre ce nouveau virus”, ajoutent-ils.

Le Canada et les Etats-Unis sont membres du Groupe des Sept (G 7). Ce forum de pays développés réunissant également l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et le Japon, a redit le 24 avril son engagement “à résister à l’érection de nouvelles barrières à l’investissement ou au commerce” qui viendraient entraver les efforts des différents gouvernements de la planète pour sortir le monde de la crise économique.