Société Générale : il est “prématuré” de parler de fin des dépréciations, estime Oudéa

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énéral et futur président de la Société Générale, Frédéric Oudéa, le 7 mai 2009 à La Défense (Photo : Eric Piermont)

[11/05/2009 07:19:53] PARIS (AFP) “Il est encore prématuré de dire que c’est la fin des dépréciations” dans le secteur bancaire, estime Frédéric Oudéa, le nouveau PDG de la Société Générale dans une interview publiée lundi dans le journal Les Echos.

“Un faisceau d’indices (…) font penser qu’on est très proche du point bas dans l’immobilier américain”, a-t-il cependant ajouté.

La Société Générale a annoncé jeudi une perte surprise de 278 millions d’euros au premier trimestre après avoir enregistré dans ses comptes pour 1,5 milliard de dépréciation d’actifs.

Toutefois, M. Oudéa, nommé mercredi PDG de la banque, “ne croit pas” que celle-ci soit plus affectée que les autres, soulignant qu’elle a fait preuve de “dynamisme commercial” au premier trimestre, en particulier dans la banque de financement et d’investissement.

M. Oudéa est également revenu sur sa nomination comme PDG de la banque et justifié la réunification des fonctions de directeur général et de président.

Cela “permet d’avoir à la fois les responsabilités en termes d’animation stratégique et les leviers opérationnels au quotidien”, a-t-il expliqué.

Les fonctions de président et de directeur général avait été séparées quand Daniel Bouton, alors PDG, avait démissionné de la direction générale en mai 2008, après l’affaire Kerviel.

Au sujet de sa rémunération, il a affirmé qu’il toucherait “la même chose comme directeur général que comme PDG”, qu’il ne bénéficierait ni de stock options, ni d’actions gratuites, ni d’indemnités de départ ou de retraite chapeau en cas de départ.