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[12/05/2009 10:12:51] PARIS (AFP) Nicole Guedj, ex-secrétaire d’Etat aux droits des victimes, a lancé mardi à Paris avec dix acteurs de l’internet un partenariat pour la diffusion des alertes en cas d’enlèvement d’enfant.
“Ce qui nous réunit aujourd’hui, c’est l’idée d’étendre l’alerte enlèvement dont nous avons fait maintenant l’expérience à neuf reprises en France”, a déclaré Mme Guedj lors d’une conférence de presse en présence de représentants de France Télécom Orange, SFR, Free, Google, Yahoo, Microsoft, Dailymotion, Blog Spirit, l’Asic (Association des services internet communautaires) et Silicon Sentier.
“L’idée, c’est de développer une application Web à partir du fil RSS qui a été mis en place par le ministère de la Justice il y a environ un mois afin de diffuser des bannières, des vidéos, des bandeaux, il va y avoir aussi des messages SMS”, a-t-elle ajouté, précisant que le dispositif serait complètement opérationnel “le 1er juin”
Les membres du collectif, qui couvrent selon elle 90 % des internautes en France, soit quelque 15 millions de personnes, ont ensuite signé une “charte @lerte enlèvement” en cinq points par laquelle ils s’engagent notamment à respecter les conditions de diffusion fixées par le ministère de la Justice.
La coordination avec le ministère s’inscrira “dans le cadre de la signature d’une convention ou en tout cas dans un partenariat technique qui est programmé”, a indiqué Mme Guedj, présidente de la fondation Casques rouges.
“La suggestion de Mme Guedj est excellente, nous allons lui accorder toute l’attention qu’elle mérite et d’ailleurs nous y travaillons déjà en interministériel avec le ministère de l’Intérieur”, a déclaré Guillaume Didier, porte-parole du ministère de la Justice, interrogé par l’AFP.
“Il s’agit, après la SNCF et la RATP, d’étendre la diffusion du message alerte enlèvement aux ports et aéroports ainsi qu’aux médias sur internet, aux opérateurs de téléphonie mobile, aux chaînes de la TNT”, a-t-il expliqué.
Il a souligné qu’il y avait des “précautions juridiques à vérifier”, rappelant qu’une alerte enlèvement ne relève “pas de la simple communication mais constitue un acte d’enquête piloté par le procureur de la République qui doit conserver à tout moment la maîtrise de la diffusion du message avec la capacité de l’interrombre dans l’intérêt de l’enfant dont la vie est en jeu”.