La décision du gouvernement exigeant des sociétés étrangères d’import de
réserver 30% au minimum de leur capital à un partenaire algérien a un effet
rétroactif.
C’est ce qu’a indiqué, lundi 11 mai, le ministre des Finances Karim Djoudi
en réponse à une question de la presse relative aux conditions d’application
de cette mesure.”Nous avons approuvé en Conseil des ministres un décret
qui instaure cette obligation pour l’ensemble des sociétés d’importation“,
a précisé le ministre.
Il rappellera que cette nouvelle disposition portant régulation du commerce
extérieur fait suite à un constat selon lequel la facture d’importation en
2008 a été de 37,5 milliards de dollars et qu’il faudrait parvenir à la
réduire.
A propos de l’investissement, il indique que l’association du capital local
dans les sociétés étrangères n’est pas une initiative isolée. Elle est
accompagnée de propositions fiscales pour que les bénéfices des sociétés
exonérées de taxes soient réinvestis. A cela s’ajoute le versement d’une taxe
de 15% sur les dividendes. Les sociétés doivent aussi dégager une balance en
devises excédentaire en faveur de l’Algérie dès la première année
d’activité.