Ma réaction Et patati et patata

Par : Autres

On est en train de dire des vérités, presque de la palissade. Rien ne se fera
sans une volonté politique ; laquelle est loin d’être acquise tant que le
dossier du Sahara occidental reste entre les mains de l’ONU et des pays
étrangers. Je souhaite, de mon cœur que mon pays, la Tunisie, s’immisce
davantage entre l’Algérie et le Maroc, quitte à lâcher l’UMA si ses efforts de
réconciliation n’aboutissent pas.

Ensuite, quelle UMA économique voudrions-nous avoir puisque nos pays se
glorifient d’accueillir des IDE qui ne pensent qu’à leur rentabilité propre sans
se soucier de celle du pays d’accueil? Ainsi, voit-on le même textile et le même
tourisme au Maroc et en Tunisie avec ce que cela engendre comme baisse des prix?

On voit des pays de l’UMA se fendre pour attirer des IDE au détriment des autres
du même groupe (surenchères, taxation alléchante, etc.) et c’est le citoyen
lambda qui paie.

Un point qui n’est pas toujours bien analysé et qui a des répercussions sur
l’agressivité de nos entrepreneurs : il s’agit du glissement continu du dinar ;
il profite partiellement à nos exportations. Mais comme celles-ci sont
constamment inférieures à nos importations, il y a un trou difficile à combler
et qui ne peut être atténué qu’en rognant sur nos marges.

Ajoutez les déplacements des entrepreneurs qui sont un autre corollaire de la
dépréciation du dinar et vous comprenez pourquoi nous nous appauvrissons
constamment malgré une croissance en dinars courants positive.

En conclusion, le jour où nos pays se concertent, politiquement, ce sera le
véritable décollage de l’UMA.

Habib GUETARI, Expert en développement

Réaction à l’article :


En direct d’Alger – Premier Forum de l’UME : «Maghrébiniser» les économies faute
d’un Maghreb des politiques

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