Le ‘’Tunisian Ecolabel’’ vient d’être lancé dans notre pays (deux années
après la publication de la loi de juin 2007) comme un système de
certification facultatif pour le moment puisqu’il est clair que nos
marchés-cibles, à commencer par l’Union Européenne, n’accepteront plus, à
terme, les produits qui ne justifient pas des standards de l’environnement.
Trois entités s’occupent de ce label ; un Comité consultatif créé au sein du
ministère de l’Environnement et du Développement durable, un Comité
technique permanent au sein du Centre international des technologies de
l’environnement de Tunis, et l’Institut national de normalisation et de la
propriété industrielle.
Chacun de ces trois acteurs s’occupe d’un domaine particulier. Et c’est là
que nous nous sommes arrêtés un moment devant l’une des missions de l’INNORPI
dans le cadre de sa gestion d’octroi du ce label. Voici : ‘’Concevoir et
conduire toute action visant la promotion et le marketing de l’écolabel
tunisien’’.
Mais où est donc passé ce marketing dont on parle alors que la loi créant le
label (avec tout ce que cela implique d’ouverture des vannes) est parue
depuis deux années ? On n’a rien vu ; en tous cas pas un déploiement qui
sied à l’importance de ce label.
Deux années au cours desquelles on n’a réussi à convaincre qu’une toute
petite quinzaine d’entreprises à faire partie du programme pilote, même si
l’on a visé les trois secteurs les plus directement intéressés ;
c’est-à-dire le tourisme, le textile et l’agroalimentaire !