La coopération étrangère

Par : Autres

La coopération des centres techniques tunisiens avec des centres techniques
étrangers est bénéfique à plusieurs aspects. Toute coopération technique en
chimie, agroalimentaire, textile et autres est la bien venue et elle est un
appui important pour la modernisation des centres techniques tunisiens.
Renforcer cette orientation d’une manière qui permet de cibler en temps réel les
priorités dont l’industrie tunisienne en aura besoin. Toute coopération doit
être faite sur la base de la maitrise du savoir faire. Le centre technique est
un centre de référence c’est-à-dire tout le personnel, surtout technique doit
avoir une compétence et un savoir hors paire. Le chef du centre doit être un
diplômé de la spécialité du centre et ayant une forte base de connaissance
technique (pratique et technique) c’est-à-dire la mission de ce chef est la
gestion administrative et scientifique. Par exemple un chef d’un centre
technique de chimie doit être un ingénieur chimiste car il va avoir à faire avec
les entreprises chimiques. Il doit avoir à faire avec les produits chimiques et
les procédé de fabrication ( détergents , peintures, produits d’entretien,
médicament et para pharmaceutique, cosmétiques et parfums, produits
vétérinaires, phosphates et dérivées, pesticides et autres), les normes, les
réglementations …

Un chef de centre qui n’est pas un ingénieur diplômé ne peut pas donner un plus
et va diriger le centre comme une administration et non comme un centre
technique qui est appelé à être au service du développement de l’industrie
tunisienne. Le savoir faire de ce chef doit être plus important que celui des
ingénieurs des entreprises car il est appelé à avoir des contacts scientifiques
avec eux. Un centre technique qui ne pratique pas la recherche et le
développement et l’innovation est un centre similaire à une direction
administrative technique d’un ministère. Aussi et le plus important ; les chefs
d’entreprises sont appelés à appuyer ces centres techniques par une
collaboration plus dense du type gagnant gagnant, car ceci permettra à ces dits
centres d’avoir des revenus tant nécessaires pour leur développement,
c’est-à-dire il faut que toute action au profit des entreprises doive être
payée. La participation directe des entreprises au financement des activités du
centre est une condition primordiale pour sa bonne marche d’une part et pour
l’accomplissement de ses tâches d’une manière moderne et innovante tout en
répondant aux nouvelles exigences des entreprises d’autre part. la coopération
des centres tunisiens avec les centres techniques étrangers serait plus
bénéfiques si on se réfère à des programmes de coopération à moyen et long terme
qui touchent les aspects de la modernisation de l’industrie ( recherche,
procédé, innovation, normes et autres). Ceci exige un plan d’action bien étudié
d’avance.

Dr.Ing. Nouredine Ben Mansour
 

Réaction à l’article :


Partenariat : les centres techniques tunisiens ne veulent pas sortir de l’
«auberge» espagnole

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